Un anesthésiste réanimateur agit auprès des patients qui vont subir une opération chirurgicale. Bien avant l’intervention, l’anesthésiste doit administrer des sédatifs nécessaires à l’endormissement du malade. Il doit administrer les doses exactes qui conviennent à l’état de santé de la personne et de la durée estimée de l’opération chirurgicale. Après l’intervention, il doit s’occuper des
soins critiques du malade pour pouvoir le réanimer. Pour cela, il doit vérifier les fonctions vitales du patient telles que les battements du cœur, la respiration et si nécessaire des vérifications à l’aide d’un appareillage électronique. Dans le cas où le malade ne s’est pas réveillé après l’opération, l’anesthésiste doit s'assurer de le faire réanimer. Même en cas d’urgence médicale, l’anesthésiste doit être présent pour vérifier l’état de la personne et de trouver les médicaments qui peuvent le ramener en vie. En d’autres termes, l’anesthésiste est un allié précieux du chirurgien, dans les hôpitaux et les cliniques. La réanimation d’un malade est un travail d’équipe, et parfois, il peut aussi se faire assister par un infirmier ou un médecin stagiaire. Le rôle de chacun est de subvenir aux besoins du malade et de le réanimer avant de rejoindre sa chambre.
Formations nécessaires
Les étudiants qui désirent étudier la médecine peuvent emprunter la
formation réanimateur anesthésiste. Pour cela, le cursus peut durer dans les 11 ans d’apprentissage et de formation. Après le bac, l’étudiant a le choix entre deux formations, ayant un parcours spécifique dans le domaine de la santé. Il y a le cursus qui débouche sur l’obtention d’une licence et le parcours spécifique en accès et soins critiques. Le cursus est divisé en trois étapes, dont la première dure 5 ans. Pendant cette période, l’étudiant sera initié aux premières facettes du métier de la médecine et réserve une partie de son temps en tant que stagiaire des hôpitaux. À la fin du parcours, il accède aux épreuves classantes nationales. Ensuite à la fin de la sixième année, il reçoit un diplôme de médecine et peut décider d’assurer son internat auprès des hôpitaux. À la fin de sa cinquième année d’internat, il reçoit un diplôme de DES anesthésiste-réanimateur. Il peut ensuite exercer son métier auprès des hôpitaux et des cliniques privées, ou bien urgentiste réanimateur dans les secours des victimes d’accident.
Les possibilités d’évolution de carrière
Les débouchés pour un
emploi d'anesthésiste sont nombreux et complémentaires, car il peut exercer ce type de spécialité médicale prisée dans des centres hospitaliers universitaires, dans des cliniques privées ou bien dans les organismes humanitaires. Les possibilités d’évolution de carrière sont nombreuses, car il peut poursuivre ou enseigner dans les universités.
Pour renforcer sa spécialisation, il peut suivre des formations spécifiques dispensées par des organismes internationaux. Il peut intervenir dans d’autres hôpitaux de renommée internationale et échanger les pratiques avec d’autres médecins. Il peut aussi faire valoir ses talents dans des laboratoires pharmaceutiques dans le but de concevoir de nouveaux médicaments.
Dans le cas où il choisit le métier d’enseignant dans le domaine d’anesthésiste-réanimateur. Il peut exercer le métier de formateur auprès d’un centre hospitalier universitaire, ou bien d’enseignant-chercheur académique. Il peut aussi travailler dans des programmes de santé publique en tant que consultant anesthésiste-réanimateur. Parfois, sa zone d’intervention est plus étendue pour partir dans des missions humanitaires d’envergure internationale.
Le domaine subit un sérieux
manque d'anesthésiste réanimateur et ce depuis des années. Cette filière est l'une des plus prisées des étudiants en médecine et le nombre de postes vacants demeure toujours en hausse. La pandémie du COVID a soulevé davantage cette "pénurie". Plusieurs raisons font que les opérations chirurgicales sont souvent reportées ou annulées pour manque d'effectif dans les institutions hospitalières.
Quelles sont les étapes de l’anesthésie générale ?
L’anesthésie générale est nécessaire lors des interventions chirurgicales plus ou moins graves. Il existe plusieurs étapes dans l’accomplissement de ce métier. Pour cela, son intervention commence dès que le malade est en état de supporter une opération chirurgicale. Pour cela, l’anesthésiste doit le plonger dans un profond sommeil, dont le malade ne ressent plus aucune douleur. La technique d’endormissement varie selon le cas, car cela peut se faire par inhalation de vapeurs anesthésiques administrées quelques minutes avant l’opération. Dans le cas où les médecins constatent que l’opération sera plus longue et délicate. L’administration des médicaments anesthésiants se fera par intraveineuse, avec l’utilisation d'antalgique et de curare. Après cela, le malade sera équipé d’une ventilation artificielle et de capteurs pour vérifier ses signes vitaux. Dans le cas où l’intervention est plus longue, l’ajout de nouvelles doses est prescrit. Avant le réveil, il faut patienter entre 30 à 60 minutes pour contrôler la douleur et maintenir le patient en vie. À la fin de l’opération, le malade reste sous-surveillance dans la salle de réveil, et reçoit les soins critiques nécessaires à sa réanimation